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avril 26, 2024
Sociétés

Politique-bataille de leadership à Maroua 1er : Pourquoi Jean Marc Ekoa Mbarga y est mêlé?

Il ne passe un moment dans la capitale régionale de l’extrême-nord du pays où l’on évoque cette guerre entre les factions RDPC qui sont engluées dans une bataille titanesque et politicienne. Dans cette lutte sans merci, le préfet du Diamaré Jean Marc Ekoa Mbarga, un légaliste de la première heure est accusé d’être le soutien du maire en fonction. Et pourtant…

La situation socio-politique qui a pris place dans la mairie de Maroua 1er est digne d’un film dramatique. En effet, la guéguerre actuelle au sein des factions du RDPC ne devrait en rien concerner le préfet et le maire qui sont des représentants de l’Etat et qui ont des compétences en la matière, puisque dans leurs prérogatives, ils sont les dignes représentants de la république. D’ailleurs, qui ignore Jean Marc Ekoa Mbarga, cet administrateur de haut, qui depuis des années a brillé par un travail exemplaire et sans tache dans tous les postes de commandement qu’il a occupé jusqu’ici. Son seul péché dans cette histoire rocambolesque c’est le simple fait qu’il ait voulu être républicain et régalien. Ce responsable de l’administration et de l’ordre public, a donc, dans son rôle instruit le respect des lois et de la réglementation en vigueur.
Parfait dans son travail, le préfet loin de toutes juxtapositions à travers ce rappel à l’ordre, s’est retrouvé au centre d’un affront entre deux factions du RDPC, représenté majoritairement au conseil municipal de Maroua 1er. Des brouilleries qui ne concernent aucunement, le préfet, qui en bon laquais de sa patrie veut nettement améliorer les conditions de vie des populations de cette localité, qui payent le prix fort de cette querelle entre l’autorité locale et officielle.
En effet, la cause de cette fragilisation des problèmes entre la mairie et la préfecture est une correspondance d’Adji Abdoulaye Haman, doyen d’âge du Conseil municipal, qui demande au chef du département du Diamaré de se tenir à distance des affaires de la mairie. Il va citer dans cette correspondance l’article 226 alinéa 2 du code général des collectivités territoriales décentralisées. Aussi, il va par ailleurs indiquer que le préfet serait un hors la loi, qui selon lui voudrait modifier et compléter les dispositions de la loi alors qu’il n’a pas qualité. Une véritable hérésie quand on sait que le préfet est le garant du respect de la loi et de la réglementation, il serait incompréhensible que ce dernier se mette dans une telle posture, pourtant il est celui-là qui est censé respecter la loi.
Il est donc clair que le préfet Jean Marc Ekoa Mbarga est victime d’une cabale sans précédent de la part de ses représentants communaux qui veulent sacquer et mettre les cailloux dans la chaussure de ce travailleur acharné qui ne veut qu’une chose : le respect clair et limpide de la loi, l’amélioration des conditions de vie des populations du département dont il a la charge et par-dessus le respect des institutions républicaines. Cette force politique de Maroua 1er doit intégrer qu’il est sous la surveillance du préfet qui est celui qui représente le gouvernement et qu’ils doivent tous travailler en symbiose pour que les populations pour lesquelles ils travaillent soient satisfaites.

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