Dans sa politique pour l’amélioration des conditions de vie des populations, le gouvernement de la République du Cameroun a mis en oeuvre un certain nombre de programmes qui permet d’apporter un éclat nouveau aux villes. C’est dans cette perspective que la ville de Maroua connait depuis peu un certain regain de développement avec la mise en place des projets sous l’impulsion de son maire de ville le Dr Sali Babani qui, depuis son arrivée est au four et au moulin pour redorer le blason de Maroua.
C’est visiblement un maire plein d’énergie qui arpente les différents recoins de la ville de Maroua. En effet, depuis de nombreux mois, la ville de Maroua est en chantier ceci, du fait de la vétusté d’un certain nombre d’infrastructures comme les voiries ainsi que les routes. C’est dans cette perspective que lors d’une visite du ministre du développement urbain et de l’habitat dans cette zone, il a été question de toucher du doigt le travail effectué et dans une moindre mesure démontrer qu’effectivement la ville de Maroua sera et deviendra un exemple pour toutes les autres villes Camerounaises. Au demeurant, il est important de noter que depuis son accession à la Communauté urbaine de Maroua en Mars 2020, la ville était devenue un véritable dépotoir. En effet, dans le diagnostic qui avait été fait par ce dernier, il était important de voir ce qui a à faire, ce qui a été fait et ce qu’il reste à faire. Parmi ces différents éléments, il en ressort clairement que beaucoup reste à faire. La preuve, les quatre grands artères qui traversent la ville de Maroua n’étaient plus opérationnels, La cotoniere, le boulevard du renouveau, l’avenue de Kakataré et la bretelle carrefour prison -Marché abattoir connaissaient déjà un délabrement sans précédent puisque des énormes nids de poule jonchaient les routes de part et d’autres. Cette situation catastrophique voire cataclysmique devait impérativement trouver une solution claire. Il devenait même impossible de circuler avec quiétude, de plus, les nombreux accidents qui s’y déroulaient ne faisaient qu’envenimer la situation. C’est donc pour apporter une solution claire à toutes ces problématiques que le gouvernement de la République sous l’impulsion du ministère du développement urbain et de l’habitat a mis en oeuvre un financement de la c2d de l’ordre de 35 milliards de francs CFA pour accompagner la ville de Maroua et son maire dans l’accomplissement et la matérialisation des différents projets qui viendront apporter un souffle nouveau à la ville de Maroua. C’est donc ainsi qu’on aperçoit depuis peu que la ville de Maroua connait un regain de beauté et de développement de ces infrastructures. C’est un maire visiblement heureux lors d’une interview accordée à la presse qui n’a pas manqué de remercier le Président de la République Son Excellence Paul Biya qui à travers cet appui a démontré que la ville de Maroua lui tenait particulièrement à coeur, il a aussi tenu à préciser que les polémiques liées à l’intervention du ministre ketcha Courtes concernant la ville de Maroua ne doivent pas l’être car, elle s’est engagée personnellement dans la mise en oeuvre des différents projets structurants de la ville. C’est la raison principale pour laquelle elle a effectivement et personnellement fait le déplacement pour toucher du doigt l’avancement des travaux. Il a aussi tenu à remercier Madame le ministre pour la rigueur avec laquelle elle a tenu ces différents travaux qui vont certainement faire un bien fou aux populations de la ville de Maroua, qui est comme il le dit si bien » la ville du renouveau ». Dans la même lignée, le maire Sali Babani va dire toute sa satisfaction de constater que même l’autorité traditionnelle, le lamidat de Maroua en l’occurrence a apprécié à sa juste valeur le travail qui est entrain d’être fait pour le renouvellement infrastructurel de l’Extrême-Nord en général et de Maroua en particulier. C’est donc pour dire que le maire de la ville de Maroua comme un soldat en guerre abat un combat titanesque afin que sa ville soit non seulement » la Djakarta » du Cameroun mais, il démontre par la même occasion qu’il est possible que la zone septentrionale peut aussi devenir un endroit où il fait bon vivre et dans laquelle l’urbanisation est entrain de devenir une réalité implacable.
