15.9 C
New York
mai 7, 2024
Actualités

Continuation des travaux de construction de l’Autoroute Yaoundé-Nsimalen

Ça va reprendre bientôt en rase campagne

Invitée au journal télévisé de la Cameroon Radion Television (Crtv), Célestine Ketcha Courtès, ministre de l’habitat et du développement urbain en a profité pour donner certaines précisions avant la relance des travaux.

Ce n’est plus un secret pour personne. Non seulement les travaux de construction de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen ne sont pas totalement achevée, notamment dans la section rase campagne qui nécessiterait encore quelques aménagements. Ce n’est pas non plus un secret qu’il a été signalé des actes d’incivisme sur cette infrastructure qui obligent le gouvernement à prendre en urgence des décisions pour y faire face. Il s’agira dans le cadre purement civique, de l’organisation d’une campagne de sensibilisation en faveur des populations etdans le cadre physique, de la construction des passerelles, des glissières, de l’activation du système de vidéosurveillance. Car, « L’autoroute n’est pas une aire de jeu, encore moins un terrain pour l’apprentissage de la conduite automobile… » comme le faisait remarquer le secrétaire général des Services du Premier ministre, le Pr. Séraphin Magloire Fouda.


Dans la perspective d’une relance de certains travaux, Célestine Ketcha Courtes, Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain (Minhdu) a tenu à donner certaines précisions. « Lorsqu’on lance les travaux en 2016, les deux passerelles sont prévues pour mettre ensembles les familles divisées par l’autoroute. Dans des zones où il n’y avait pas de forte densité de populations, il n’était pas prévu de passerelles. Mais dès qu’on a lancé la construction de l’autoroute, les maisons ont poussé comme des champignons. Il y a une nécessité de mettre deux ou trois, voire quatre passerelles », a fait savoir le Minhdu quand bien même des précisions relatives à l’investissement à consentir, nont ps été données. Célestine Ketcha Courtès a néanmoins ajouter : « Nous avons convenu pour que l’entreprise (China Communications Construction Company Limited, CCCC) nous fasse rapidement des devis que nous allons porter à l’attention du Chef de l’Etat ».
Si de nouveaux travaux sont à l’ordre du jour, il reste que les populations doivent comprendre un certains nombre de choses : « Je saisis l’occasion pour attirer une fois de plus l’attention sur les populations riveraines. Pour leur dire : vous avez été indemnisés. Ce n’est pas parce qu’il y a des espaces inoccupés qu’il faut rapidement s’y réinstaller ». et d’ajouter : « C’est une autoroute aux normes internationales. Nous ne pouvons pas permettre que les pôles de développement urbain prévus le long de l’autoroute soient perturbés par l’occupation anarchique des populations ». Un désordre amplifié les risques auxquels s’exposent les riverains en adoptant des comportement irresponsables : la pratique du sport le long des 11,3 km de l’autoroute ; la conduite en sens inverse par des automobilistes qui refusent de respecter les intersections prévues à cet effet ; la traversée de la chaussée par des piétons, dont de nombreux élèves qui le font parfois avec l’aide des parents ; l’utilisation de l’autoroute par des auto-écoles comme aires d’apprentissage ; de nombreux actes d’agression enregistrés le long de l’autoroute…
La construction des premières passerelles qui doivent permettre d’aller d’un côté à l’autre de l’infrastructure sans risques, devrait commencer assez tôt. Ceci devrait se faire au même titre que des glissières de sécurité afin de protéger les populations riveraines contre certains accidents.

Related posts

Communauté Urbaine de Limbé : PAUL EFOME REDONNE DU SOURIRE AUX VEUVES

Editorial

Détergent OLA : la propreté a un nom

Editorial

Plateforme d’échanges : Entre synergies et actions pour les femmes d’Afrique et du Monde

Editorial

Secteur des douanes de l’Ouest : Prompt comme de vaillants soldats

Editorial

Communication : L’offre médiatique s’agrandit

Editorial

Journée internationale de la femme: la délégation régionale du Mindhu du littoral à fond la caisse

Editorial